En France, l'identification est obligatoire pour tous les chiens de plus de 4 mois vivant sur le territoire. Ils sont ainsi répertoriés à l'ICAD (nom du fichier national d'identification des chiens, des chats et des furets géré par Ingenium animalis en France depuis 2013).
A quoi sert l'identification ?
Le numéro de l'identifcation, associé à la puce électronique ou au tatouage, permet d'obtenir "la carte d'identité" du chien.
Les professionnels habilités, tels que les vétérinaires, peuvent accéder au nom du chien, son âge, sa race, son élevage d'origine, les coordonnées de sa famille et de ses précédents propriétaires, s'il y en a.
Lorsque vous adoptez un animal, il doit obligatoirement être identifié pour assurer sa traçabilité. Cela évite notamment les trafics.
Si votre animal est perdu ou décédé vous devez le signaler à l'ICAD, ou à votre vétérinaire qui peut se charger de faire.
Vos coordonnées liées à la fiche de votre chien doivent donc être à jour pour que vous soyez prévenus lorsque votre chien est retrouvé.
Puce ou tatouage ?
La puce électronique
Elle a la taille d’un grain de riz. Indolore et facile à implanter, elle permet de retrouver toutes les informations concernant le chien à l’aide d’un lecteur de puce. Aucune anesthésie n’est nécessaire. Si vous voyagez en Europe, la puce est obligatoire (à l’exception des animaux ayant été tatoué avant 2011).
Le tatouage
Rapide à réaliser, le tatouage s’inscrit à l’aide d’un dermographe et se fait généralement dans l’une des oreilles du chien. L’avantage du tatouage est qu’il est facilement repérable. En revanche, il est possible que le tatouage s’efface au fil des années et qu’il soit nécessaire de le refaire faire. Il peut également être facilement falsifiable en cas de vol de l’animal. A savoir aussi que le tatouage se fait sous anesthésie générale car il est considéré comme trop douloureux pour le chien. Le tatouage ne se pratique presque plus.